Réécouter Valérie Masson-Delmotte et Jean-Baptiste Fressoz

Le vendredi 21 février 2020, Valérie Masson-Delmotte et Jean-Baptiste Fressoz sont venus débattre de la question “Face au désastre écologique, l’action politique actuelle est-elle à la hauteur des constats scientifiques – et vice-versa ?”.

Cette séance inaugurale vise à interroger le hiatus entre le constat scientifique et sa traduction politique. La neutralité affichée par le Groupe Intergouvernemental sur l’Evaluation du Climat (GIEC) par exemple, au nom d’une objectivité chère aux scientifiques, ne conduit-elle pas à son désarmement et à une traduction politique fade, pour ne pas dire contre-productive (par exemple, avec ces trente dernières années de «développement durable ») ? Sur l’approche sociale et sociétale, la revendication d’une neutralité ne conduit-elle pas à privilégier certaines approches, projectives et mathématisées en particulier, supposément plus objectives, et ainsi à négliger la diversité des approches en sciences humaines et sociales ? Que peut apporter l’économie – qui apparaît comme le noeud du problème et de la transformation de laquelle dépend l’avenir écologique ? Lors de ce séminaire, des scientifiques engagés dans les questions environnementales viendront faire part de leur expérience de la traduction politique des constats scientifiques.

Les observations des satellites de la NASA montrent que la banquise arctique diminue de 11,5 % par décennie, dans les années 2010, par rapport à la moyenne de 1979 à 2000.

Par NASA/Goddard Scientific Visualization Studio and adapted for NASA’s Global Climate Change website http://climate.nasa.gov/ — http://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA14385, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15953221

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