Néo-public-management et gouvernance par les nombres à la racine de l’inaction climatique
avec Gabriel Pérez (professeur de philosophie, syndicaliste et psychologue du travail) et Florian Massip (enseignant-chercheur en bioinformatique).
Le Jeudi 13 Mars, les invités du séminaire de l’Écopolien nous donneront des pistes pour répondre répondre à deux questions :
Pourquoi ne se passe-t-il rien, ou si peu, au regard de la catastrophe annoncée ?
Et comment le néolibéralisme, comme mode d’organisation des sociétés, s’organise face aux dérèglements climatiques ?
Si les questions climatiques peinent à être pensées et discutées, c’est parce que le néolibéralisme court-circuite les processus démocratiques. Un mot d’ordre s’impose : celui de l’adaptation. Comment s’y prend-t-il ? Dans un premier temps, nous mettrons en évidence le rôle de l’organisation du travail néolibérale dans l’inaction climatique. Dans un second temps, nous montrerons comment la conception idéologique néolibérale du vivant vise à sous estimer la crise écologique en cours, et justifie également l’inaction climatique.
